fan's
opinion : |
Chisel
hotel’s breakfast
Après le
petit prélude et son orgue assez inquiétant , on est scotché par le
thème au piano, bourré de variations et d’inattendus. La deuxième
partie se veut moins incisive , le double jeu de claviers pose une
belle atmosphère, jusqu’à ce que le rythme s’esquisse. On navigue entre
les library pieces d’Anthony Phillips et le Tony Banks des 80’s.
Bluffant d’emblée !
Winter
Dance Tale
Tiens, de
la boîte à rythme inspirée omniprésente, un thème clavier .. Et un
petit choc côté voix, encore assez fluette. Le changement de rythme
couplets/refrains fonctionne parfaitement. Pont avec piano électrisant
et plus apaisé, puis dans une deuxième phase avec claviers plus
marqués. Le tout se mélange vraiment harmonieusement, aucun ennui sur
la piste la plus longue de l’album. Et le fan des percus électroniques
(ou des 4 cylindres VW mal réglés) est proche de l’orgasme sur le
final. Wouah !
Wednesday
mayday
Morceau
qui est très awakenien (on retrouve des similitudes dans des créations
postérieurs), avec un air au clavier si caractéristique. Les petites
coupures entre le thème principal, qui peut paraître un peu « lourd »
(tiens, on dirait les claviers - cuivres des pompiers de Tony Banks ou
les Chorleywood de Paul Carrack !), sont extrêmement bien foutues
(batterie électronique recherchée)
Requiem
for a golden destiny
Double jeu
de claviers à nouveau assez fantastique, du point de vue à la fois
sonorités utilisées et jeu bien évidemment, dégageant une certaine
gravité. Tiens, ce n’est plus gillou qui chante ! Le final et sa
batterie assez « militaire », certes conventionnel, marche très bien
Sleep
Position#68
Je suis
moins fan de ce titre, assez « techno », « house » qui fait un peu
grosse électro des années 80/90 (808 state sort de ce corps !). Enfin,
ça reste quand même infiniment meilleur que toutes les cochonneries sur
lesquelles on peut tomber en boîte de nuit… C’est surtout la basse très
électronique et typée qui confère au morceau cet esprit… Et puis je ne
peux plus supporter la dièse depuis que ce sale cuicui numérique, cet
oiseau de malheur a colonisé les réseaux immatériels… Hache tague
> chasseur, pan, plombs, chute, sol, épagneul breton ou pointer,
casserole, sauce, miam miam. Non mais !
The
Tale of the magic thursday
Boîte à
rythme fine et piano électrique… titre assez intrigant, qui me fait
penser à « hold on my heart » (ces salauds de G****** s’en sont
inspirés, j’en suis sûr !!), un peu plus lancinant et moins jubilatoire
que les autres. Probablement magnétisant à moyen terme…
Spring
Stuff
la vraie
perle de l’album, encore une fois les claviers se donnent la réplique à
merveille, de manière à la fois émouvante, recherchée, le dosage est
incroyablement maîtrisé, ni ennuyeux, ni faussement ambitieux. Les
quelques passages mouvementés, avec les pauvres piafs au milieu de la
tempête, renforcent la créativité de la pièce
Thin
crash virus
Badaboum,
les PC sont déjà infestés en cette fin 80 (sachant que les Mac les ont
précédé, bien évidemment !). Là encore, beaucoup d’inventivité, en
aucun cas vaine (car on est captivé par tous ces changements
d’atmosphère), le brio des synthés, excellents dans tous les registres,
les BAR et batteries sont à l’unisson…
Au
Final
: très belle création, les noms d’Anthony Phillips (albums orientés
claviers tels 1984, slow Dance, sail the world, et le récemment exhumé
ahead of the field), Tony Banks, Jethro Tull /ian anderson (under
wraps/walk into light) me viennent à l’esprit = Ce n’est pas de la
simple new wave ou de l’electro 80’s, c’est largement au-delà ; avec un
vrai esprit musical à la clé, une vraie personnalité. (alexb, France) |